26 décembre 2015

L'âne et le bœuf dans l'icône de la Nativité


Par Jonathan Pageau publié sur Orthodox Arts Journal.

Il n'y a aucun âne ou bœuf dans les récits bibliques de la naissance du Christ. Pourtant, outre l'enfant Christ lui-même, l'âne et le bœuf sont les éléments les plus constant et ancien dans l'iconographie de la Nativité. En fait, le premier exemplaire d'une scène de la nativité que nous connaissons ne contient que le Christ emmailloté dans la crèche flanqué d'un bœuf à sa tête et de l'âne à ses pieds. David Clayton, sur le blog New Liturgical Movement, a écrit un article détaillé sur le sujet, et j'en reprendrais les bases, tout en ajoutant quelques aspects qu'il ne mentionne pas.

20 décembre 2015

Baronne à Saint-Pétersbourg, religieuse et artiste à Paris

Emigrée de Russie, Ioulia Reitlinger (sœur Ioanna ou Jeanne), peintre et iconographe, a fait découvrir la vieille Russie en France à travers les icônes.


Lire la suite de l'article sur le site Russia beyond the headlines.


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Il existe également un livre (en russe) intitulé Sœur Ioanna (Reitlinger) et le père Serge Boulgakov – Dialogues d’une artiste et d’un théologien, qui est consacré au dialogue entre elle et son père spirituel le père Serge Boulgakov, et dont le blog Parlons d'Orthodoxie a donné un compte-rendu.

12 décembre 2015

Bénir les icônes : Conforme à la Tradition ou pas ? (3/3)

Nous avons lègèrement modifié les offices suivants afin de rendre plus manifeste la doctrine de l'Église, à savoir que les icônes sont saintes et sacrées parce qu'elles portent la ressemblance du Christ ou d'un/d'une saint(e), ainsi que son très-saint Nom ou celui du saint/de la sainte et non pas parce qu'un prêtre les a bénites et aspergées d'eau bénite. Les icônes ne sont pas dans la même catégorie que des objets « ordinaires » tels qu'une maison, un rucher, des cierges, de l'huile etc. Elles s'apparentent plutôt à la Croix et à la Bible qui sont saintes et sacrées à cause de sa forme, d'un cas, et de la Parole de Dieu qui y est écrite, dans l'autre. Faire bénir une croix ou une Bible par un prêtre ne les rend pas saintes et sacrées. Ces dernières, comme les icônes, le sont déjà et n'ont pas besoin d'une bénédiction. En fait, une telle bénédiction introduit une notion étrangère de la sacralisation, là où l'Église comprend la sainteté d'une autre manière.