Du 21 avril au 26 mai une exposition d’icônes roumaines et bulgares se déroulera à Paris. Placée sous le patronage de l’ambassadeur de Bulgarie en France et réalisée par la paroisse orthodoxe bulgare de Paris Saint-patriarche-Eutyme-de-Tarnovo avec la bénédiction du métropolite bulgare de l’Europe occidentale et centrale Antonii, son vernissage aura lieu le 21 avril, à 18h30 à l’Institut culturel bulgare et lors duquel la chorale Saint-Siméon de Nana Peradzé se produira également. Voici une brève présentation de l’exposition ainsi que des iconographes. Vous pouvez télécharger sous format PDF l’affiche et le dossier de l’exposition.
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Depuis six ans la Paroisse orthodoxe bulgare de Paris Saint-patriarche-Eutyme-de-Tarnovo présente et partage avec le public français l’art de l’icône. Pourquoi l’icône en guise de message ? Toutes ces expositions vont à la découverte d’un monde dans lequel l’icône n’est ni image, ni idole, mais un dialogue aussi mystique que réel entre l’homme et son Créateur. Dialogue, que l’Église appelle le Royaume de Dieu. L’ancienne tradition chrétienne de l’art iconographique tout en étant unique est incarnée de manière propre par chaque peuple, d’où sa vitalité et son éternelle jeunesse. En Bulgarie et en Roumanie elle est représentée par d’exceptionnelles écoles iconographiques et transmise de génération en génération par de talentueux iconographes.
Fruit d’un partenariat de long terme entre les universités de Bucarest et Veliko Tarnovo, l’exposition de cette année rassemble sous l’intitulé « L’icône » l’œuvre de huit iconographes Roumains et Bulgares. Organisée en partenariat avec l’Institut culturel bulgare de Paris, avec la bénédiction de Son Éminence Monseigneur Antonii, métropolite de l’Europe occidentale et centrale et sous le Haut Patronage de S.E.M. Anguel Tcholakov, ambassadeur de la République de Bulgarie en France, l’exposition qui bénéficie du soutien de l’Institut culturel roumain de Paris sera inaugurée le 21 avril à 18h30 à l’Institut culturel bulgare (28 rue la Boétie 75008) où les œuvres pourront être vues jusqu’au26 mai 2016. La chorale Saint-Siméon de l’Église orthodoxe serbe de Paris, djrjgée par Nana Peradzé, prendra part au vernissage, en nous introduisant dans ce monde venu d’ailleurs dans lequel tous les hommes sont appelés à vivre dès maintenant.
Nous consacrons cette exposition au 10e anniversaire de l’entrée de la communauté orthodoxe bulgare dans sa chapelle qui a été mise à disposition par l’Église catholique. Nous avons franchi le seuil de cette chapelle ce jour symbolique, quand l’Église fête l’entrée de Jésus à Jérusalem !
Soyez les bienvenus !
Voici une brève présentation des huit iconographes, qui vont nous introduire dans le mystère de l’icône orthodoxe.
Mihai Coman
Né en 1979 à Bucarest (Roumanie), Mihai Coman obtient en 2002 un diplôme en « restauration d’œuvres d’art (fresques) » de l’Académie des Beaux-Arts « Nicolae Grigorescu » de sa ville natale. Professeur en « techniques traditionnelles de peinture » à la Faculté de théologie orthodoxe « Patriarche Justinien » de l’Université de Bucarest, il œuvre également dans le domaine de la conception et l’exécution de fresques et d’icônes. Membre de l’Union des artistes roumains, il fait partie aussi du groupe « Icône » / « EIKONA », réunissant de professeurs universitaires en arts ecclésiaux des Balkans et de la Russie, qui sur l’invitation de la Paroisse orthodoxe bulgare de Paris Saint-patriarche-Euthyme-de-Tarnovo ont présenté en 2014 une exposition à l’Institut culturel bulgare, en venant pour la plupart personnellement à Paris.
Gabriel Kituk
Gabriel Kituk est né en 1978 à Hurezu (Roumanie). Diplômé en 2002 de la Faculté des arts décoratifs et du design de l’Académie des Beaux-Arts « Nicolae Grigorescu » à Bucarest, il réalise des fresques ecclésiales en équipe ou de manière autonome. Grâce à sa participation à de nombreux projets, expositions et colloques d’iconographie, il remporte plusieurs prix.
Vanya Sapundjieva
Née en 1974 à Dimitrovgrad (Bulgarie) Vania Sapoundjieva étudie l’iconographie à l’Université de Veliko Tarnovo « Saints Cyrille et Méthode », où elle soutient un Master en 1998, suivi d’une thèse de doctorat : « Le culte de saint Charalampe en Bulgarie au cours du XVIIIe-XIXe siècle » en 2007. Actuellement elle enseigne à la chaire « Arts ecclésiastiques » au sein de la même université, tout en œuvrant dans le domaine de la conception et la réalisation d’icônes et de fresques ecclésiales. Membre du groupe « Icône » / « EIKONA », elle publie dans le domaine de l’histoire et l’iconographie chrétienne en prenant part aussi bien comme participante que comme commissaire à de nombreux forums et expositions en Bulgarie et à l’étranger.
Tsvetelina Maximova
Née en 1966 à Vratsa (Bulgarie), Tsvetelina Maximova soutient un Master en 1991 en « pédagogie de l’art pictural » à l’Université de Veliko Tarnovo « Saints Cyrille et Méthode ». Membre de l’association des peintres bulgares, elle fait également partie du groupe artistique Dupini, en conjuguant ainsi sa passion pour la penture et l’iconographie. Depuis 1992, elle réalise six expositions personnelles en participant à plus de 50 d’autres en Bulgarie, Portugal, Allemagne, Argentine, Luxembourg, Ukraine, Belgique, Croatie, Italie… ainsi qu’en France.
Père Yordan Pashev
Né en 1970, père Yordan Pashev débute ses études artistiques à l’École d’Art de Plovdiv. Après avoir obtenue une licence en théologie de la Faculté de théologie de Sofia, il se spécialise en iconographie à la Faculté de théologie de Veliko Tarnovo. Ordonné prêtre en 2002 par le métropolite de l’Europe occidentale et centrale Antonii le père Yordan conjugue une activité pastorale fructueuse dans de nombreux pays européens au sein de la diaspora bulgare avec l’organisation de cours d’initiation à l’iconographie orthodoxe.
La restauration d’églises et la réalisation de fresques ecclésiales font également partie de son quotidien jalonné par de nombreuses participations aux expositions d’icônes orthodoxes en Bulgarie, Allemagne, Roumanie, aux Pays-Bas ainsi qu’en Suisse.
Elena Karageorgieva
Née en 1987 à Kazanlak (Bulgarie), Elena Karageorgieva commence son parcours artistique par un baccalauréat en arts plastiques au lycée « Academic Dechko Uzunov » dans sa ville natale. Ses études se poursuivent à l’Université de Veliko Tarnovo « Saints Cyrille et Méthode » dans la disciple « Arts ecclésiastiques ». En se spécialisant dans l’exécution de fresques et mosaïques, elle obtient en même temps un diplôme en « pédagogie de l’art pictural ». Durant l’année scolaire 2009/2010, elle suit une formation dans le cadre du programme « ERASMUS » à l’Université d’Athènes sous la direction du professeur Georgios Kordis. En 2013, elle soutient également un master en ménagement culturel à Paris, la vile où elle habite et poursuit sa carrière artistique depuis 2010. Ses œuvres font partie de collections privées ainsi que de paroisses en Bulgarie, Roumanie, Grèce, France, Italie, Allemagne et Japon.
Konstantina Konstantinova
Konstantina Konstantinova est née en 1992 à Dobrich (Bulgarie). Après avoir obtenue un baccalauréat en arts appliqués spécialité « iconographie » à la ville de Triavna, elle poursuit ses études à l’Université de Veliko Tarnovo « Saints Cyrille et Méthode » dans la disciple « Arts ecclésiastiques », où en 2015, elle obtienne une licence, ainsi qu’un diplôme en « pédagogie de l’art pictural ». Son tallent se déploie non seulement par la réalisation d’icônes et de fresques ecclésiales, mais aussi par de nombreuses participations à d’expositions en Bulgarie.
Ivaylo Tsvetkov
Ivaylo Tsvetkov est né en 1992 à Pleven (Bulgarie). En 2015, il obtient une licence en « Arts ecclésiastiques » de la Faculté de théologie orthodoxe de l’Université de Veliko Tarnovo « Saints Cyrille et Méthode », tout en poursuivant à l’heure actuelle ses études par un Master en iconographie au sein du même établissement. Il a l’opportunité de passer la dernière année de sa licence à la Faculté de théologie de l’Université de Bucarest dans la chair Arta Sacra grâce au programme européen “ERASMUS +”. En tant qu’étudiant, il participe non seulement à toutes les expositions concernant sa spécialité en Bulgarie, mais aussi à bien d’autres qui ne relèvent pas directement d’elle. En 2015 il se voit attribuer le prix de la municipalité de Veliko Tarnovo pour la réalisation de l’icône d’un saint ayant vécu dans l’ancienne capitale bulgare. Le prix lui a été attribué à l’occasion de la quatrième exposition biennale et internationale d’icônes qui réunit dans la même ville de prestigieux iconographes.
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