Les onze livres d’iconologie – en français et en anglais – du père Stéphane Bigham sont désormais téléchargeables en « shareware » sur Smashwords, une plateforme pour la publication de livres numériques. Le prix est à déterminer librement par chaque acquéreur.
Le père Stéphane Bigham, prêtre au Québec, enseignant à la section orthodoxe de l’Université de Sherbrooke, près de Montréal, est l’un des meilleurs iconologues orthodoxes actuels.
Les différents titres proposés en français sont :
— « L’icône dans la tradition orthodoxe »
L’auteur étudie les grands personnages de l’icône, le vocabulaire qui y est propre ; les événements historiques qui ont défini l’icône; et l’image de Dieu le Père. L’icône, son histoire, son vocabulaire, son langage pictural, sa signification et ses artistes : il s’agit finalement de la sainteté, ce brûlant feu divin qui purifie tous ceux et celles qui se laissent toucher par l’art du Dieu.
— « Épiphane de Salamine, docteur de l’iconoclasme ? Déconstruction d’un mythe »
Cinq textes iconophobes sont attribués à Épiphane évêque de Chypre, IVe s. Sont-ils authentiques ou des faux ? La légitimité de la tradition artistique chrétienne en dépend, en partie. Les iconoclastes, VIIIe s., et les protestants, XVIe s., disaient qu’il était iconophobe comme eux, qu’il rejetaient toute image. Cette étude cherche à prouver que les textes sont soit des faux soit mal interprétés.
— « Les images chrétiennes : textes historiques sur les images chrétiennes de Constantin le Grand jusqu’à la période post-iconoclaste (313-900) »
Ce livre regroupe des textes chrétiens sur les images de la période 313-900. Certains existent déjà en traduction française, mais dans des publications difficilement accessibles, alors que d’autres n’ont jamais été traduits en français. Il sera utile à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de l’art, à l’iconographie, à l’histoire chrétienne et à d’autres domaines reliés au thème des images.
— « Les chrétiens et les images : Les attitudes envers l’art dans l’Église ancienne »
Cette étude cherche à savoir si les premiers chrétiens étaient hostiles aux images à cause du 2e commandement. Certains affirment qu’ils n’avaient pas d’images et qu’ils considéraient celles-ci comme des idoles. Ce livre s’oppose à ce point de vue et appuie la notion que la tradition chrétienne est ouverte à l’expression de la foi par les arts.
— « L’art roman et l’icône : Le dernier art occidental à caractère iconique et d’autres études »
Le Christ représenté dans les icônes et dans l’art roman expriment, selon l’auteur, un art œcuménique, c’est-à-dire une vision théologique commune peinte dans un langage artistique commun. Au tour de l’an 1000, tous les chrétiens pouvaient lire et comprendre ces images. Cette unité s’est malheureusement perdue pendant le second millénaire de l’histoire chrétienne. D’autres études suivent.
— « L’art, l’icône et la Russie : Documents russes sur l’art et l’icône du XVIe siècle au XVIIIe siècle »
Ce livre présente aux lecteurs occidentaux pour la première fois treize textes qui révèlent les controverses en Russie ancienne sur l’art de l’icône. Jusqu’à maintenant, ces documents n’étaient disponibles qu’aux spécialistes de la littérature russes, mais avec la publication de ce livre, le public francophone aura un plus grand accès à ces écrits, ainsi qu’à quelques études russes les concernant.
Source: Orthodoxie.com
Plus de renseignements sur ces ouvrages sur le site de l'auteur.
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